Citations par auteurs

Citations de Francis Scott Key Fitzgerald

Francis Scott Fitzgerald
Écrit par Dorian

Biographie de Francis Scott Key Fitzgerald

Francis Scott Key Fitzgerald est un écrivain américain né en 1986 à Saint-Paul dans le Minnesota, Etats-Unis. 

Ambitieux et prétentieux il intègre la prestigieuse université de Princeton, mais ses capacités ne lui permettront pas d’y briller. C’est dans ce cadre qu’il commence à écrire des articles pour le journal de l’université et quelques autres journaux, ainsi qu’une comédie musicale.

Il s’engage finalement dans l’armée en 1917 et c’est dans ce contexte qu’il rencontre la jolie, excentrique et provocante Zelda Sayre.  En 1920 paraît « L’envers du Paradis », son premier roman, qui connait alors un vif succès. Fitzgerald devient alors le représentant de toute une génération, celle des « années folles » et celle de « l’âge du jazz ». L’Amérique connait alors la prospérité, la fête et l’insouciance.

Le romancier et son épouse décident alors de s’installer en France, entre Paris et la Côte d’Azur, et fréquentent Hemingway. Ce sont les années de toutes les excentricités et de tous les abus. Fitzgerald écrit alors « Gatsby le Magnifique ». Mais 1929 et sa grande dépression sonne le glas des « années folles », alors que les premiers signes de la maladie mentale ont déjà frappé Zelda.

Celle-ci est internée en 1930 et quatre années plus tard parait « Tendre est la nuit », roman à de multiples reprises remanié. Alcoolique et ruiné, Fitzgerald devient scénariste afin de pourvoir à ses besoins financiers, mais il déteste cette activité.

Il décède finalement en 1940 d’une crise cardiaque, sans avoir eu le temps d’achever l’écriture de « Le dernier Nabab ».

Citations tirées du livre : Gatsby Le Magnifique

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Il me sourit avec une sorte de complicité – qui allait au-delà de la complicité. L’un de ses sourires que l’on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassure à jamais.

Tom et Daisy étaient deux êtres parfaitement insouciants – ils cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s’abritaient derrière leur argent ou leur extrême insouciance, ou je-ne-sais quoi qui les tenait ensemble, et ils laissaient à d’autres le soin de nettoyer et de balayer les débris.

J’ai eu le sentiment qu’il était en quête de quelque chose, une idée de lui-même peut-être, qui s’était égarée lorsqu’il avait aimé Daisy. Du jour où il l’avait aimé, sa vie n’avait plus été que désordre et confusion.

Rien ne peut égaler la quantité de feu et de glace qu’un homme est capable d’emmagasiner au fond de son cœur lorsqu’il est ainsi possédé.

Du jour où il l’avait aimé, sa vie n’avait plus été que désordre et confusion.

Il avait consacré toute sa vie à ce fantasme, avec une passion d’artiste, le peaufinant sans cesse, lui ajoutant pour l’embellir toutes les plumes colorées qui lui tombaient sous la main.

Ils étaient toujours sous le prunier en fleur et leurs visages n’étaient séparés l’un de l’autre que par un mince et pâle rayon de lune.

Alors, grâce au soleil, aux brusques flambées de feuillage qui dévoraient les arbres à la vitesse d’un film en accéléré, j’ai retrouvé cette assurance familière : la vie reprend toujours avec le début de l’été.

Chacun s’attend à posséder au moins une des vertus cardinales, et voici la mienne : je suis une des rares personnes honnêtes que j’ai jamais rencontré.

Son cœur battait de plus en plus vite à mesure que le blanc visage de Daisy se rapprochait du sien

Pas un instant il ne cessa de regarder Daisy, et je pense qu’il réévaluait tous les objets de sa maison selon la qualité de la réaction qu’il pouvait lire dans ces yeux adorés.

Et les airs à la mode, que jouaient les orchestres cette année-là, transposaient en rythmes nouveaux toute la tristesse de l’existence et des désirs insatisfaits.

Gatsby fait en sorte que les gens se sentent importants face à lui. Il les met en confiance, champagne aidant.

On entendait de la musique chez mon voisin pendant les nuits d’été. Des hommes et des femmes voltigeaient comme des phalènes à travers ses jardins enchantés, dans une atmosphère de murmures, de champagne et d’étoiles.

Il était seul, et son regard errait avec plaisir d’un groupe à l’autre. (…) Je me suis demandé si le fait qu’il ne buvait pas l’aidait à se distinguer de ses hôtes, car plus la fête se débridait plus il gagnait en dignité.

Il n’y a pas de différence plus profonde entre les hommes, ni d’intelligence ni de race, que celle existant entre les malades et les bien-portants.

Mais son cœur était la proie d’émotions violentes, continues. Les visions les plus bizarres, les plus extravagantes le hantaient la nuit dans son lit.

Quand j’étais plus jeune et plus vulnérable, mon père, un jour, m’a donné un conseil que je n’ai pas cessé de retourner dans ma tête.

Il étendit désespérément la main comme pour saisir ne fût-ce qu’un souffle d’air, sauver de la disparition un fragment de ce lieu qu’elle lui avait rendu si beau.

Les yeux de Gatsby se posèrent doucement sur elle. Leurs yeux se rencontrèrent et ils se regardèrent l’un l’autre comme si ils étaient seuls au monde.

C’était touchant de les voir ensemble – cela vous faisait rire, mais tout bas, comme sous l’effet d’un sortilège.

Il s’accrochait à un dernier lambeau d’espoir et je n’ai pas eu le cœur de l’en détacher.

Avant même de savoir qui il était, j’avais été surpris du soin avec lequel il choisissait ses mots.

Je ne l’avais pas compris jusque –  là. Pleine d’argent – d’où sa fascination, le charme envoutant des modulations, ce cliquetis, ce frémissement de cymbales…Lointaine, en son palais de marbre, fille du Roi, princesse d’or…

Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer.

Gatsby croyait en la lumière verte, en l’avenir orgastique qui, d’année en année recule devant nous. Il nous a échappé cette fois ? Peu importe…Demain, nous courrons plus vite, nous tendrons le bras plus loin…Et un beau matin…C’est ainsi que nous avançons, barques à contre-courant, sans cesse ramenés vers le passé.

Citations extraites de : Tendre est la Nuit

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C’est souvent plus difficile de renoncer à ce qui blesse qu’à ce qui rend heureux.

On dit des cicatrices qu’elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d’un être humain. Les blessures sont toujours ouvertes.

Pense à quel point tu m’aimes, avait-elle murmuré. Je ne te demande pas de m’aimer toujours à ce point-là. Mais je te demande de t’en souvenir. Quoiqu’il arrive, il y aura toujours en moi celle que je suis ce soir.

D’une certaine façon, vivre ensemble est plus important que simplement vivre.

Quand les gens ont tellement à donner aux autres, n’est-ce pas le signe qu’ils manquent de passion intérieure ?

Les relations les plus solides s’établissent toujours sur l’envie qu’on a de les faire durer, et la connaissance exacte de ce qui les menace.

Nous avons presque tous, dans notre vie, une période de prédilection, une période héroïque.

Ils étaient encore au meilleur de l’amour. Ils étaient remplis d’illusions tellement démesurées que la fusion de leurs deux personnalités les entraînait vers des hauteurs où les relations humaines n’avaient plus aucune importance.

(…) avec la mer en contrebas, qui prenait des couleurs aussi mystérieuses que celles de l’agate et de la cornaline, dans les rêves d’enfance, plus verte que le lait verdi, plus bleue que l’eau des lessiveuses, d’un rouge plus sombre que le vin.

Il fut aussitôt désarmé par la beauté de ce visage, encadré de deux favoris, qui le soutenaient à la perfection, comme deux belles colonnes de véranda, recouverte de vigne vierge, dans une demeure d’autrefois.

Le respect humain interdit de traiter quelqu’un de menteur ou de lâche, mais si on passe sa vie à ménager les sentiments des gens, et à entretenir leur vanité, on finit par ne plus savoir ce qui, en eux, mérite d’être respecté.

Pour bien se battre, il fallait tout un matériel d’émotions et de force d’âme, hérité de temps si anciens qu’on en a perdu jusqu’au souvenir.

Sa voix était une promesse, la promesse de s’occuper d’elle

Mais cependant Dick et Nicole étaient devenus un et égaux, non pas juxtaposés et complémentaires. Elle était Dick, la moelle de ses os. Il ne pouvait pas observer sa désagrégation sans y participer.

Citations de l’ouvrage : L’étrange histoire de Benjamin Button

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Nous sommes censés perdre les gens que nous aimons sinon comment pourrait- on savoir l’importance qu’ils ont pour nous.

On va tous dans la même direction, on prend des chemins différents, c’est tout.

Il n’est jamais trop tard ou, dans mon cas, trop tôt pour être ce que l’on veut être. Il n’y a pas de limite, on s’arrête quand on veut. Tu peux changer, ou rester la même.

Roscoe croyait que les « bains de jouvence » permettaient de rester jeunes, mais en abuser comme ça était…était navrant.

La lune donnait déjà assez de lumière, lorsqu’ils se serrèrent la main, pour que chacun vit affleurer la bonté aux yeux de l’autre.

J’espère que tu seras fière de ta vie. Et que si tu découvres que ce n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer.

Il était aussi heureux qu’il en était capable.

Pour revoir Jeff, elle revivait mentalement leur année merveilleuse, leur union intense, passionnée, absorbante, plutôt que d’attendre des retrouvailles incertaines dans l’au-delà.

Mon nom est Benjamin Button, et Je suis né dans des circonstances inhabituelles. Alors que chacun vieillit, je deviens jeune…

C’est le privilège de la jeunesse et à la fois sa faiblesse, que de ne pouvoir vivre dans le présent mais de toujours le comparer à un futur radieux et imaginaire.

Enfin, tout fut obscurité, et son berceau blanc, les visages imprécis qui bougeaient au-dessus de lui, le goût tiède, sucré du lait s’effacèrent en entier de sa conscience.

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Dorian

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